Le chiendent (Agropyron repens)
Aujourd’hui une petit illustration des lieux communs qu’on peut avoir sur les « mauvaises herbes ».
Le chiendent est, il est vrai, une plante « envahissante » pas très copine avec les jardiniers. Sauf que, comme beaucoup de ses consœurs, elle a des propriétés médicinales. Et d’ailleurs pour beaucoup d’entre elles, elles sont aussi comestibles.
Le chiendent donc, est utilisée depuis très longtemps pour ses bienfaits sur les troubles urinaires. En cas de cystites, urines troubles et foncées, petits graviers ou calculs.
En médecine chinoise on dirait qu’elle aide à éliminer l’humidité et la chaleur. Selon les sources elle est de nature neutre à fraiche et de saveur douce. Son tropisme va en toute logique vers les reins et la vessie.
Bien entendu nous n’avons pas le recul de centaines d’années d’utilisation en mtc comme pour les plantes de la pharmacopée chinoise mais nos plantes européennes peuvent être d’un grand secours.
Elle régularise donc le Qi du reine et de la vessie, draine l’humidité, la chaleur et les toxines.
On peut noter que dans la phytothérapie allemande son action s’étend à une utilisation en qu’en cas de goutte, troubles rhumatismaux et dermatoses chroniques. Ceci parait parfaitement logique au vu de son action « dépurative ». Elle était aussi utilisée en cas de toux et irritation des bronches.
Christophe Bernard nous indique qu’elle a aussi une action hypoglycémiante mais aussi apaisante/émolliente sur le système digestif. Elle contient aussi de l’inuline qui nourrit les « bonnes » bactéries de l’intestin (mais qui peuvent aussi déclencher des gaz chez certains).
Certaines sources indiquent de faire une décoction en deux temps en jetant la première eau pour enlever l’amertume. Pour ma part je trouve cette plante très douce, presque sucrée. Donc à voir selon l’origine et l’état d’ancienneté de la plante dont on disposera.
On peut déjà tester 2 à 5g de plante par jour en décoction ou infusion, ou 1 à 3 ml en teinture (gouttes à diluer dans l’eau).
Bien entendu en cas de problèmes de ce genre il faut toujours aller voir son médecin en première intention. Les plantes et la diététique peuvent aider en accompagnement.
Les plantes peuvent aussi interagir avec la prise de médicaments. Dans le cas présent attention à la prise concomitante de diurétiques par exemple.
Je vous conseille à distance ou en séances à mon cabinet pour déterminer un programme idéal afin de ramener plus de joie et de bien être dans votre quotidien.
J’utilise les plantes, la diététique et les techniques manuelles en m’inspirant de la médecine chinoise et l’ayurveda.
Les conseils que je donne sur cette page sont dispensés avec humour et amour, mais n’oubliez pas que chaque personne est différente et nécessite donc des conseils personnalisés.
Le lecteur est invité à systématiquement consulter un médecin en cas de problème de santé et suivre ses recommandations dans tous les cas.
Les informations données ne constituent aucunement une recommandation médicale. La médecine chinoise et l’ayurveda sont légales à des fins de pratique culturelle mais ne sont pas des pratiques reconnues en France et ne sont pas réglementées par le code de la santé publique.